Un Blog ! Pourtant je m’étais promis de ne pas en faire, pas par principe, mais sans doute par paresse. A quoi bon, quand on a Facebook, pour échanger avec les amis, et Twitter, pour partager avec le reste du monde ?
Mais voilà, le 14 janvier est passé par là !
Cette date restera comme celle où un peuple tunisien a arraché sa liberté au tout puissant tyran et sa suite de courtisans et collaborateurs. Ils n’ont eu peur ni de ses policiers transformés en garde prétorienne, ni de leurs tirs à balles réelles, ni des menaces, à peine voilées, de tout un régime corrompu. Les tunisiens en ont eu assez de cette oppression et des injustices qui se sont immiscées dans leur quotidien. Ils n’ont surtout pas supporté de voir leurs frères se faire tuer par ceux-là même qui devaient les protéger. Ce n’était plus une révolte, c’était devenu une révolution et Ben Ali a dû fuir le pays. Encore une sortie par la petite porte pour un président de la République tunisienne, mais celui-là, contrairement à son prédécesseur, ne sera qu’une petite parenthèse (douloureuse) dans l’histoire de notre pays.
Une victoire savourée, mais toujours pas célébrée
Après les milices de la garde présidentielle (nous a-t-on dit) qui ont essayé de semer la panique, nous voilà maintenant à penser à reconstruire une nouvelle Tunisie. Mais il ne faut pas oublier que nous avons « chassé le dictateur, mais la dictature est toujours là » et le départ de Ben Ali n’est pas une fin. Les semaines et mois à venir sont primordiaux.
La Tunisie est au travail pour effacer les plus visibles des traces de l’ère « mauve » et pour écrire un nouvel avenir. La rue, les partis autrefois honnis, les rédactions, les cafés et la blogosphère sont en effervescence pour donner une traduction politique à ce soulèvement. Pour y apporter ma contribution, et parce que 140 caractères n’expriment pas toujours une idée, me voilà un nom de plus dans la blogosphère tunisienne.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire